Repos
Hé bien, une nouvelle journée de jachère. Ce matin très tôt j’ai entendu le tonnerre au loin, puis il y a eu un peu de pluie. Ho, cela n’a vraiment pas duré longtemps … et ce temps nuageux n’était pas une raison suffisante pour rester au lit …
Pèlerinage inattendu
Comme prévu ce matin, je me suis levé dans l’intention d’aller au temple de Nilkhant Mahadev. En regardant sur la carte de mon guide et en demandant parfois mon chemin, je n’ai eu aucun mal à trouver la route pour y aller à pied.
Rishikesh, premier jour
Ce matin j’étais encore un peu dans mon ambiance isolationniste de la veille, mais j’ai finalement trouvé le courage de me mettre en mouvement.
Le premier mouvement a été difficile : trouver un hôtel. J’ai dû en appeler environ 5 avant d’en trouver un avec une place ! Ça ne m’étais jamais arrivé jusque-là !! Mais une fois la réservation faite, il ne me restait plus qu’à partir.
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De la nourriture
Ok, je suis à Rishikesh, j’en reparle ce soir. Mais voilà un moment que je voulais dire un mot sur la nourriture, donc je m’y met.
Une journée en jachère
Journée étrange … hier soir j’avais globalement prévu ce que je voulais voir aujourd’hui. Ainsi, ce matin je me met en route d’un bon pas vers le Gange pour voir à quoi il ressemble dans cette ville.
Varanasi -> Haridwar
Hier matin, j’arrive donc à la gare à 7h30 pour prendre mon train prévu à 8h30. Et là, surprise … le train est annulé ! Bon, d’un autre côté ce même train quotidien avait déjà été annulé les 5 jours précédents, donc je prenais aussi un risque … mais quand même !
Sarnath et anecdotes
Hier soir j’ai omis de raconter une dernière rencontre juste avant de rentrer à mon hôtel. Un événement singulier que je ne savais comment conter. Il faut replacer le contexte. Sur le chemin vers mon hôtel il y a un boutique bien tenue qui vend des cristaux, huiles essentielles et autres produits du genre. J’y étais entré par curiosité un jour et avait trouvé une huile essentielle dont l’odeur m’intriguait particulièrement et que j’avais envie d’acheter. Mais c’était le jour où j’étais à sec … et je leur ai dit que je reviendrais une fois mes poches remplies.
Rencontres
Bon, je suis sorti de ma politique de non-rencontre un peu comme ça sans faire exprès. Pourtant ce matin ça paraissait mal parti, avec une sortie en bateau sur le Gange en compagnie d’un guide hors de prix et finalement assez peu loquace. Etais-ce moi qui n’était pas assez réveillé (réveil 5h15 pour être à 6h00 sur place à l’autre bout des Ghats …) ou bien lui, ou juste le courant qui ne passait pas ? Bon, j’ai quand même appris que la ville connaissait un renouveau depuis 2 ans, plus précisément depuis que le premier ministre avait décidé qu’il fallait investir dans cette ville. Nettoyage des quais, rénovations, … Le guide m’a dit qu’un des Ghats était un gros tas de boue il n’y a pas si longtemps, alors qu’il est complètement dégagé maintenant. Belles perspectives pour cette cité qui a dans l’ensemble une ambiance quand même bien sympathique.
Une journée de sensations nouvelles
Hier soir déjà j’ai pu sortir de mon état second qui m’habitait depuis mon arrivée. Je suis allé diner dans un restaurant qui offrait un concert gratuit en sus du repas … Deux papis, l’un à la tabla (petits tambourins) et l’autre au sarangee (une sorte de violon indien) sont arrivés et ont commencés à me caresser les oreilles. La musique au début était plutôt « normale », sans relief particulier, et j’en étais déçu. Mais à la fin, le proverbe « il faut de bonnes fondations pour monter haut » m’est revenu. Tout le début un peu monotone n’était qu’une préparation pour une fin enivrante. J’ai été transporté dans d’autres lieux et d’autres temps et à un moment en ouvrant les yeux je me suis rappelé que je n’étais que dans ce petit restaurant … avec les bruits de klaxon de la ruelle adjacente … Bravo aux deux papis qui semblaient prendre un grand plaisir à jouer et affichaient une belle complicité.
A Varanasi
Diable, le temps passe vite … Résumons rapidement les choses jusqu’à aujourd’hui, et pour commencer mon voyage jusqu’à Varanasi … Près de 30 heures de train … j’avais une couchette simple, en hauteur et sans fenêtre, et étais donc un peu isolé du monde. Du coup je suis passé un mode « hibernation » et j’ai dormis / rêvassé / comaté pendant bien les 3 quarts du voyage … et je n’ai pas vu le temps passer, ni rien vu des paysages traversés. Cela a eu un avantage, j’ai pu commencer à bien cicatriser de mes plaies aux mains suite à la cérémonie avec Kali à Ujjain (un bon gros cm² d’écorchures sur chaque main). Par contre, j’ai peu mangé et peu bu et suis arrivé sur mes réserves. Une chance que le train n’ai eu que deux petites heures de retard !