NAN MAIS C’EST QUOI CE TEMPS POURRI ???? JE VEUX REPARTIR !!!!

Et c’est donc hier que je me suis retrouvé à New Delhi, ville que je n’avais guère envie de revoir … et à ma grande surprise, tout s’est très bien passé. Sans doute devais-je avoir sur le visage un regard déterminé, ou que se dégageait de moi autre chose qu’à mon arrivée, mais globalement les conducteurs de Rickshaw et autres guides improvisés m’ont laissés tranquilles pendant ma brève excursion dans la ville …

Pour attendre ma livraison, je suis allé me poser dans l’Executive Lounge de la gare de New Delhi. C’est un espace où il faut payer quelques euros pour être tranquille, climatisé, et surtout avec thé à volonté et pour quelques euros de plus buffet à volonté, dont j’ai largement profité. Mais … même si c’est vrai que c’était bien d’attendre dans un cadre posé comme celui-ci, le goût du retour a déjà commencé à s’y faire sentir … avec le Thé ! Plutôt qu’un thé fait dans la rue avec une casserole antique, c’est un thé machine type nespresso auquel j’ai eu droit, avec un lait tout ce qu’il y a de plus artificiel … le début de la fin …

Vers 20h, le vénérable de Rishikesh est arrivé avec mon colis et aussi un petit souvenir que j’avais oublié en faisant mes bagages. Avec ce dernier contact des montagnes, toutes mes affaires rassemblées, j’ai alors pu me diriger sereinement vers l’aéroport.

Et parlons en de l’aéroport. Après 1 grosse semaine à être avec des gens Zen, voilà déjà qu’à Delhi je sentais l’occidentalisation stressé de la population … mais à l’aéroport, entre les militaires à la mine patibulaire et les employés qui ressemblaient à des machines, le retour s’est fait sentir de plus belle. Où était donc le bordel indien que j’ai commencé à apprécier ? Ici, sécurité, organisation, efficacité …

Dans l’aéroport, j’ai pris mon avant dernier repas indien, avec mon dernier Chaï … dans un Starbuck Coffee ! Autant dire que nous sommes tombés encore plus bas que dans l’Executive Lounge de la gare de Delhi … vraiment le retour ne pouvait plus attendre.

Décollage, dernier repas « indien » d’aeroflot (disons repas épicé) puis arrivée à Moscou où là aussi l’ambiance change radicalement. Ils ne rigolent pas les russes, ça se vois sur leur visage … à un moment je me pose dans un café et l’amabilité de la serveuse me fait me demander si je ne suis pas à une terrasse de café à Paris … Mais non, c’est bien Moscou et après un moment à errer dans les couloirs de l’aéroport, c’est l’heure d’embarquer.

Dernière ligne droite. J’ai une place fenêtre (enfin facile, l’avion est à peine à un quart de sa capacité en passagers, comme à l’aller) et j’espère avoir la chance de voir les alpes … mais les nuages sont de la partie et mon vol est surtout un moment de repos.

Arrivé à Lyon, je suis surpris par la petitesse de l’aéroport, le très faible nombre de passagers et d’employés … et PAR CE TEMPS A LA C… pardon … le quai du tram Lyon Express est lui aussi minuscule, c’est à se demander si c’est bien là … je me souviens des trains indiens composés d’au moins 30 wagons, ce n’était pas la même chose …

Et voilà je suis chez moi ! Dernier article de conclusion à venir dans la semaine, le temps d’atterrir …