La suite

Il est clairement vital et impératif que je grimpe au sommet du mont fuji. Je me dois d’y retourner tôt ou tard … 2027, 2028 ? J’aimerai bien progresser suffisament en japonais pour faire systématiquement des phrases construites et pas des paraphrases et mots isolés … j’aimerai aussi lire plus facilement, mais ça c’est encore une autre paire de manche.

J’ai ramené qq mangas tout en japonais, certains dont j’ai la version française à la maison … pour s’entrainer à lire c’est pas mal … mais il faut que je continue mon imprégnation que je travaille assidûement depuis 2 ans.

Le plus dur, comme ça avait été le cas pour l’anglais, c’est la compréhension orale … je n’ai pas un niveau suffisant pour faire comme l’anglais (quantité massive de séries, films sous-titrés anglais) … à voir si je trouve une stratégie gagnante …

En tout cas j’ai pu me rendre compte comme l’anglais était devenu naturel pour moi. Ces 10 années à ne regarder que des films, séries, vidéos en anglais on entièrement portés leurs fruits.

Au delà du mont fuji, je vais clairement vouloir me perdre dans le pays profond, le kumano kodo était un endroit finalement plutôt touristique, il y avait pas mal d’étrangers mine de rien … mais bon, j’ai le temps d’y penser !

Les trains, bus et métros

Quelques notes en plus de ce que j’ai déjà dit. Là bas bus et métro fonctionnent à la distance. Tu payes pour la distance que tu parcoures. Du coup quand tu prend un billet de métro (si tu n’as pas une carte électronique, ce que je n’ai pas fait mais ferais la prochaine fois), tu dois anticiper la station où tu descend pour prendre le billet au juste prix. Mais pas grave si tu te trompes, tu as en sortie des bornes où tu peux payer la différence si nécessaire.

Pareil dans les bus, tu peux prendre un ticket avec un numéro quand tu montes, tu vois un panneau électronique qui indique à combien de yens tu en es sur ton trajet en en descendant tu dois payer ce montant au chauffeur.

Pour les trains et métros, on passe toujours par un portique d’entrée où tu présentes ton billet pour monter (soit à un contrôleur, soit à un système automatique) qui te permets d’entrer, et en sortie tu présentes ce même billet pareillement pour sortir. Tout est contrôlé de bout en bout. Il n’y a que le bus où l’entrée n’est pas contrôlée.

Noter qu’une fois je suis passé pour un resquilleur … j’avais utilisé ma carte bancaire directement sur le portique d’entrée (certaines lignes commencent à proposer ce service). Mais voyant les 2 rames bondées, j’ai finalement renoncé à prendre cette ligne et suis sorti par la même station. Le portique de sorti voyant ma carte m’a dis « bouh je t’aime pas » sans doute parcequ’il ne s’attendait pas à me voir sortir par où j’étais entré … il n’y avait personne à qui expliquer et je n’avais pas le courage de faire par interphone comme demandé … aussi finalement je suis passé comme un bourrin, le portes se sont refermées mais j’ai forcé (facile, ça ne ferme pas durement mais mollement comme dans un saloon), mais bon c’était pas beau à voir 😀

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Les japonais

Haaaa les japonaises … heu les japonais 😀

Dans les métiers d’accueil, réception d’hôtel, restaurants, magasins, j’ai eu plus souvent à faire à des japonaises qu’à des japonais (un peu plus des deux tiers je dirais). Toujours souriantes, serviables, à l’écoute … on a l’impression d’être apprécié, on se soucie de nous mais le tout avec un soucis d’efficacité, le but reste de servir le client. C’était aussi généralement le cas avec les hommes, mais avec parfois deux ou trois expériences bizarres, où j’ai ressenti une sorte de défiance étrange …

Mais donc généralement, très gentils, aidants, jamais dans la posture « ha des estrangers que je vais pouvoir plumer ! » que j’ai souvent rencontrée en Inde par exemple. Parfois j’ai eu des ressentis « ha encore un gaijin (mot un peu péjoratif pour désigner un étranger) qui comprend rien », mais beaucoup moins souvent que ce à quoi je m’attendais … pourtant j’ai souvent été un peu bébête pour être sûr de ne pas me tromper, mais c’était généralement pris avec le soucis d’aider. Je n’ai jamais rencontré de cas où, comme on a parfois chez nous, le client semble être un ennemi qu’il faut soumettre …

J’ai dit que j’ai eu parfois des conversations, avec des japonais un peu curieux de savoir depuis quand j’étais là, ce que j’avais/allais visiter, de pourquoi j’apprenais le japonais … le fait que je parle japonais avait tendance à attiser la curiosité, mais toujours de façon mesurée et avec une distance respectueuse.

Dans mes ressentis sur l’inde, j’avais dit comment je ressentais ce peuple comme « zen » intérieurement malgré le chaos apparent de la vie là bas. Je dirais que j’ai ressenti aussi une forme de « zénitude » un peu similaire, mais sans le contraste du chaos. Les gens semblent en alignement avec l’ambiance générale des villes. Posés, calme, dans le respect total de la vie communautaire, dans le respect des uns et des autres. Alors oui il y a un côté « trop calme », où personne ne parle dans les bus et métros … l’espace public est là pour être calme.

J’ai déjà parlé des feux piétons où tout le monde attends sagement que le feu passe au vert. Les trains et métros aussi, où naturellement on se met en file indienne pour pouvoir monter. Et dès qu’il y a une attente, on se met les uns derrière les autres, on ne cherche pas à resquiller, c’est comme ça que ça marche.

Anecdote amusante. Lors de mon second jour à Tokyo, je vois dans la rue deux jeunes éméchés en train de se « battre ». En fait, il étaient face à face, l’air énervés, à se balancer des insultes avec une grosse voix, et à se pousser à chaque fois … alternativement, l’un disait un truc, poussait l’autre, puis l’autre répondait à mesure … autour tout le monde autour semblait indifférent à ce qu’il se passait … à ce que j’ai compris ça ne vas jamais plus loin, c’est comme ça que les conflits virils sont généralement résolus … Pour l’européen que je suis ça avait l’air ridicule, cette façon de parler comme dans les manga/animé, cette façon de juste se pousser avec une grosse voix et des gros mots … mais c’est comme ça que ça marche là bas !

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La nourriture

Première remarque que je n’avais pas su formaliser jusque là. Entre le système « baguettes » et le système « fourchette/couteau », la différence fondamentale est dans la responsabilité de découper les aliments. Dans les système « baguettes », le cuisiner est responsable du découpage, en une multitude de bouchées individuelles. Dans le système « fourchette/couteau », le mangeur va de lui-même devoir faire ce travail. Deux philosophies, deux plaisirs différents. J’adore le système baguette, on peut se concentrer sur le fait de savourer sans perdre de temps à découper les choses …

Ensuite j’ai été frappé par l’omniprésence des saveurs de la mer. Au début c’est bizarre, mais je m’y suis fait au point que ça m’a manqué en rentrant en France (et du coup j’ai acheté des algues à saupoudrer dans ma nourriture …).

L’autre chose marquante, c’est la diversité des saveurs et textures. Dans les repas les plus complets que j’ai eu (dans les ryokans en particulier), il y a des mous, des craquants, des flasques, des sucrés, des salés, des piquants des amers, …… je me souviens d’un convive américain qui faisait justement cette remarque et avait cité a peu près toutes les saveurs et textures possibles à ses collègues de repas.

Alors certes cette diversité n’est pas toujours présente selon ce qu’on mange, mais elle est toujours accessibles.

Pour le petit déjeuner, j’ai appris à aimer le « rice curry », avec ses saveurs piquantes qui donnent un coup de boost au réveil ! La soupe miso aussi en complément du thé … les petites salades aux algues, le saumon cuit et très salé, … mais quand je le pouvais j’avais toujours besoin de ma dose de sucré et je prenais des petites brioches ou toasts briochés que je tartinait de margarine et de confiture.

Dans les hotels qui en proposaient, ces buffets matinaux étaient limite source de frustration tellement il y avait de choix, je ne pouvais pas tout goûter … et si au début je prenait aussi toujours quelques œufs/omelette accompagnés de charcuterie à la fin je serais plus sur des saveurs japonaises pures avec mes petites tartines en bonus. Au début j’évitais le riz, mais comme dis ci-dessus en mode « rice-curry » ça passait finalement très bien !

Petite note sur les okonomiyakis, ces sortes d’omelettes japonaises faites à la demande, avec plein de trucs dedans. J’en ai pris deux fois, relativement bon et nourrissant.

Aussi note sur les sushis. J’ai eu à un moment une vraie envie d’en manger et j’ai alterné entre un restaurant à 120€ à kyoto (de loin le plus cher repas que j’ai eu, j’ai pas fait gaffe avant d’y aller mais bon je suis content d’avoir fait l’expérience :D). Très bon certes, mais je pense que le Wasabi à côté de chez moi à Lyon est du même niveau de qualité pour un prix 2 ou 3 fois inférieur. La qualité du poisson était généralement au-dessus de la moyenne dans les 4 endroits différents que j’ai testés. Note particulière sur le thon cru, j’évite d’en prendre en france, il est souvent pas top et j’ai du mal, là il était très tendre et fondant un bouche, un régal !

J’ai aussi tenté une fois un yakitori, avec ses brochettes. C’était tout préparé à la demande, incluant le découpage des viandes, du coup ça prenait un peu de temps, mais c’était très bon !

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Les toilettes japonaises

Ce n’est pas un mythe, les toilettes là bas c’est le top du top. Déjà la fonctionnalité standard que j’ai trouvées partout c’est le lavage automatique. On appuie sur un bouton et un jet d’eau vient délicatement nettoyer les fesses ou le devant pour les femmes (il y a 2 boutons), avec option de réglage de la puissance du jet et parfois une option pour régler la direction.

Aussi souvent j’ai eu un système de chasse d’eau automatique, où quand je me levais au bout de 5 secondes la chasse se déclenchait automatiquement. Noter qu’il y a 2 modes de chasses d’eau, un pour économie d’eau (petits pipis) et un où il balance tout ce qu’il a dans le réservoir.

J’ai aussi eu un endroit où quand tu ouvrais la porte des toilettes, la cuvette se levait automatiquement, comme une invitation à s’asseoir sur le trône … j’ai vu aussi assez souvent des diffuseurs de senteurs, et le mode « privé » qui diffuse une musique ou des bruits d’eau pour couvrir les sons nauséabonds que l’on pourrait faire … Finalement noter aussi le siège auto-chauffant, et la diffusion automatique de produits nettoyants en plus de la chasse d’eau.

Bref, hyper pratique et efficace, pour une propreté maximale ! Dans tous les lieux publics, les toilettes étaient toujours nickel, je n’ai jamais été assailli par des odeurs agressives ou des sols sales.

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La langue 日本語

Mes deux ans d’apprentissage enthousiastes n’ont pas été vains. J’ai pu un peu apprendre des mes erreurs quand j’ai tenté d’apprendre l’hindi. Il faut du temps, de la consistance, de la persévérance, et la pratique. Les cours avec l’Espace Lyon Japon ont beaucoup aidés, ainsi que les petits cours de conversation que j’ai eu online avec une japonaise sur les derniers mois.

Au final, mon niveau reste rudimentaire, mais j’ai souvent pu gérer des interactions avec des commerçants entièrement en japonais. J’ai aussi pu avoir des conversations à des bars ou restaurants avec des japonais curieux … souvent ils me parlaient anglais ou un mélange de japonais et d’anglais, et je répondais autant que possible en japonais, et parfois en anglais quand j’atteignais mes limites. J’ai pu utiliser des phrases plus élaborées dans ces contextes de conversation calmes, c’était cool.

Les seules fois où j’ai explicitement utilisé l’anglais c’était les rares cas où j’avais besoin que l’intéraction soit à la fois rapide et sans erreur (comme à l’aéroport ou une fois par rapport à un bus si je me souviens bien). Mais sinon je commençais toujours mes interactions en japonais.

Alors il y a eu des fois où tout marchait comme sur des roulettes, mais aussi des fois où ils ne comprenaient rien, je ne comprenais rien … j’ai vraiment eu un peu tous les cas … des moments hyper encourageants et d’autres hyper démoralisants.

Si je résumait, quand j’avais le temps de penser à ce que je voulais dire, ça se passait plutôt bien. Quand j’étais pressé par le temps, ou trop fatigué, je perdais souvent mes moyens, parlait par paraphrases et mots éparpillés et c’était pas toujours ça …

Globalement, j’ai appris 100 et j’ai utilisé 30 de ce que j’ai appris, c’est pas énorme, mais ça a suffit.

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Les temples

La structure des temples au japon m’a beaucoup fait penser à l’inde. Plein de petits sanctuaires, de ci de là, parfois même des petits autels dans la rue (enfin dans les petites villes ou les campagnes, pas trop dans les grandes villes), et plein de petits ou grands temples un peu partout.

Par contre, comparé à l’inde, ces temples sont présentés très différemment. En Inde il y a toujours une représentation de la divinité, une icone, un symbole, quelque chose qui montre un peu à qui on s’adresse. Au japon, ça dépend. Soit il y a des statues bouddhistes représentant un sain, un bouddha, soit il y a des statues d’animaux (enfin le renard, essentiellement), soit c’est très simple et très spartiate avec pas grand chose à voir. Mais en définitive la structure principale est toujours la même : une boite à fentes pour y glisser des pièces, une cloche/clochette attachée à une corde qu’on peut faire sonner, et au centre … grosso-modo rien. Un grand vide qui représente l’esprit/la divinité. Et la façon de s’adresser à eux est très simple et très codifiée. Déjà à l’entrée des sanctuaires il y a souvent une fontaine pour se purifier (les 2 mains et la bouche). Puis devant l’esprit/la divinité, on lance une pièce, on sonne la cloche, on s’incline 2 fois, on tape des mains 2 fois, on prie, on s’incline une dernière fois et c’est fini.

Et à part sur certains lieux très bouddhistes et peu shintoïstes, c’est partout pareil.

Et c’est sur ces lieux, devant ces sanctuaires quasiment vides que j’ai parfois vu cette scène très touchante. Un couple se présente. Ils s’inclinent un même temps, ils tapent des mains en même temps, ils prient en même temps, ils repartent en même temps. A l’unisson, comme un seul cœur, unis dans un même but …

Un autre point qu’on a pu voir dans les photos, ce sont les araignées. Souvent, dans les temples, on peut trouver vers l’entrée ou dans des endroits éloignés des passages piétons, de grandes toiles d’araignées habitée par un beau spécimen qui domine. Je ne sais pas exactement quel est le statut de l’araignée chez les shinto, mais on les laissent prendre leur place. C’est parfois très surprenant, dans ces lieux très structurés et rangés, de trouver là cette immense toile fièrement habitée.

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Les villes japonaises

Beau, propre, bien rangé. Mais aussi exhubérant … ces temples traditionnels entourés de buildings immenses, ces plantes bien taillées, mais avec une vraie personnalité … les villes sont aussi toujours prévues pour le piéton. Les véhicules ont leur place, mais on peut presque toujours aller d’un point à un autre à pied. Et à part les grands axes, les petites rues sont très très calmes.

Les passages piétons sont une expérience amusante pour un français. Parfois il y a une petite ruelle délimitée par un feu piéton. Il n’y a pas un véhicule à des miles à la ronde, mais le feu est rouge. Les piétons attendent. Sagement, souvent en retrait par rapport au passage, formant une sorte de file d’attente. Et le feu passe au vert, et chacun reprend son mouvement, à son rythme.

Dans nos villes, il y a pas mal de lieux où l’on peut s’asseoir. Des bancs, des blocs de pierre, des murets … au japon, j’ai souvent été confronté à une difficulté à trouver un lieu pour me poser. Souvent la meilleure option est un café (s’il y en a), mais souvent il n’y a rien … Alors ça existe, des fois des endroits présentent des bancs, parfois un petit parc propose des aires de repos, il y a des exceptions, mais de mon expérience la norme était plutôt que dans la rue on marche et on ne s’assoie pas …

Noter que cela est aussi gênant car on est pas censé manger dans la rue, enfin pas en se déplaçant. Aussi quand une boutique propose de la nourriture à emporter, il faut trouver un endroit pour pouvoir manger la dite nourriture sans perturber l’espace public … Ca se fait, mais en général j’ai préféré me poser à une table dans un café/restau plutôt que de prendre de la street-food ^^

Autre chose surprenant, il n’y a pas de poubelles de rue. Chacun est invité à prendre ses ordures avec lui et les jeter chez lui, ou dans les poubelles qu’on peut parfois trouver dans les commerces et centres commerciaux. Pourtant je n’ai jamais vu des déchets par terre. C’est très très mal vu, et il y a des amendes de toute façon.

Autre chose surprenante, c’est la quantité de gens. Alors certes en heure de pointe dans les grands quartiers, il y a plein de monde. Mais sinon, je me suis souvent demandé où étaient les gens. Avec 120 million d’habitants et une superficie 2 fois inférieure à la France, plus énormément de montagnes qui réduisent d’autant la surface habitable, j’étais surpris … ce n’est pas comme en inde où tout semblait bondé partout en permanence … peut-être une tendance un peu casanière, ou juste que j’étais dans des endroits tranquilles.

Parlons maintenant des distributeurs. Il y a des distributeurs automatiques de boissons PARTOUT. Dans la rue, dans des sites touristiques, dans des centres commerciaux … il y en a vraiment partout. Et pas seulement de l’eau ou des sodas, mais des thés glacés ou des boissons à base de café, café au lait … par contre, des distributeurs de nourriture (barres chocolatées, gateaux, …) je pense que sur tout mon voyage que les comptent sur les doigt d’une main tellement j’en ai vu peu. C’était d’ailleurs assez frustrant, quand à la fin d’une longue marche dans la forêt on vois des distributeurs sortis de nulle part et qu’aucun ne propose à manger …

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Au sujet des photos

Je suis parti avec mon petit appareil photo que j’ai depuis presque 10 ans qui m’a bcp servi en Inde et au Népal. Il a l’avantage d’être très compact et ainsi de pouvoir être utilisé à une main. Il fait aussi des photos de plutôt bonne qualité en général … mais il a un réglage par défaut un peu gênant pour les scènes où l’exposition lumineuse est inégale. Les zones les plus lumineuses sont généralement amplifiées au détriment des autres … ça m’a parfois aidé à avoir de belles photos de nuit, mais sinon c’est pas top. Mon nouveau téléphone de cette année, acheté spécifiquement pour ce voyage, a une excellente qualité photo, et des réglages par défaut qui s’adaptent plutôt bien mieux à toutes les situations d’exposition lumineuse.

Du coup j’ai beaucoup alterné entre les deux, mais vers la fin j’avais tendance à utiliser plus le téléphone pour la qualité manifestement nettement supérieure, plus l’option grand angle que je n’ai pas sur le petit ! On peut facilement voir avec lequel j’ai pris une photo, sur le petit les couleurs sont plus ternes et l’image est généralement plus floue … Sur un prochain voyage je chercherai un nouveau compact avec une qualité équivalente à mon téléphone je pense … le fait de pouvoir le mettre dans ma poche, de pouvoir prendre des photos à l’arrache à une main, avec la sécurité d’une lanière d’attache est un vrai confort …

Le petit appareil avait toutefois un avantage : il a une fonction panorama très simple à utiliser qui m’a permis de récupérer quelques vues intéressantes.

Après en faisant le tri des photos je me rend compte que souvent je ne tenais pas toujours mon appareil bien droit 🙁 Mais bon, on fait avec ce qu’on a, je ferais plus attention la prochaine fois …

Aussi le fait d’avoir jonglé avec les 2 appareils a été un peu compliqué quand il a fallu remettre les photos ensemble et dans l’ordre, mais bon ça va il fallait juste un peu de rigueur et de persévérance 🙂

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Retour en France …

Arrivé à Munich, je dis mes derniers « Arigatou gozaimashita » au personnel de l’avion puis ……… ouinnnnnn

Je ne peux plus dire « Onegai shimasu » ni « Arigatou gozaimasu » … je n’entendrais plus des « Omatase shimashita », « Onegai itashimashu » ou juste « Arigatou gozaimasu » … Face aux serveurs à l’aéroport les mots me viennent en tête en japonais, mais je me maîtrise et demande dans un anglais à l’accent bien françisé …

Il y a toujours ce petit resto à côté de chez moi, j’irais peut-être de temps en temps pour et entendre de nouveau ces doux mots …

Douceur, oui, il y a beaucoup de douceur au Japon. Tout est bien rangé, mais avec rondeur. Ce n’est pas coupé au hachoir, c’est finement taillé à la main … Tout est à sa juste place pas seulement parce qu’il le faut, mais aussi pour que ce soit beau … élégance … ce pays, ce peuple, cette culture respirent l’élégance.

Suite : Au sujet des photos