Le départ, jeudi 16 octobre 2025

Le jour J arrive, il est temps de partir. Le trajet allez fait Lyon/Francfort, puis directement de Francfort à Tokyo.

A Francfort petite anecdote sur l’efficacité allemande. Je dois passer dans la zone des départs internationaux. Du coup il y a des contrôles de passeport, normal. Mais, toutes les machines de contrôle automatique sont en panne, et il n’y a qu’un seul et unique guichet ouvert pour plusieurs dizaines de personnes qui commencent à s’accumuler de façon effrayante. En plus du guichet, il y a une pauvre femme dont ce n’est visiblement pas le rôle qui essaie tant bien que mal de donner l’impression que tout est sous contrôle.

Heureusement que j’ai le temps, mais je vois des gens commencer à paniquer de peur de rater leur vol … finalement au bout de 20 minutes, un 2ème guichet s’ouvre et la file d’attente commence à diminuer … surpris d’avoir rencontré une situation de ce genre en Allemagne, ça faisait plutôt penser à d’autres pays ><

Le vol se fait sans encombre néanmoins, même s’il est très long et du coup plutôt fatigant. C’est intéressant de savoir qu’à l’aller on passe par la turquie, l’asie centrale, la chine, alors qu’au retour on passe entre l’alaska et la russie avant de faire un tout droit au dessus du pôle nord. La rotation de la terre y est pour quelque chose …

Arrivée à Tokyo, vendredi 17 octobre 2025

Une fois arrivé, je vérifie que j’arrive bien à activer mon eSim que j’ai achetée avant le départ, et ça marche ! J’ai internet sur mon téléphone, le gps, l’accès à mes mails et tout, ça me simplifiera bien la vie ! Du coup je commence à regarder mes options pour aller à mon hôtel. Il y aurais un bus, mais je demande et on me dis 1h d’attente (tout en japonais :D), du coup vu que j’ai quand même envie de me poser dans mon hôtel après ce voyage éreintant. J’opte donc pour un taxi.

Et déjà, première immersion dans le pays. Il y a des ralentissements sur la route, a priori à cause d’un accident plus loin comme je le verrais plus tard. Pour autant, tous les conducteurs sont extrêmement calmes et zen. Pas un klaxon, pas un coup d’accélérateur ou de frein au dessus de l’autre, par de tentative de s’infiltrer sans ménagement. Tout se fait avec le plus grand ordre et le plus grand calme. Je commence à goûter à la saveur de ce pays.

J’arrive finalement à mon hôtel, dans le quartier d’Asakusa, il est déjà un peu tard … je suis un peu intimidé encore pour aller dans un restaurant alors je teste tout de suite le concept des konbini : des superettes ouvertes 24h/24h et 7j/7j, avec plein de services dont un distributeur de billets dernier cri, une imprimante et photocopieuse, de la nourriture de tous types et en particulier beaucoup de nourriture fraîche du jour de très bonne qualité (en tout cas par rapport à ce qu’on trouve dans nos supermarchés je trouve). Je prend des onigiris (triangle de riz fourré, je prend thon mayonnaise, un classique), et une petite salade. On trouve aussi parfois des fruits frais découpés en morceaux dont j’userai souvent, et des viennoiseries certes un peu industrielles, mais pas mal pour une petite faim ou un dessert. Il y a aussi plein de plats froids ou à réchauffer.

Ces konbini font intégralement parti de la vie au Japon, et il n’est pas envisageable de vivre sans. J’y verrais souvent des écoliers ou lycéen y passer en soirée, ainsi que des travailleurs ou « salary men » en costume. Certains ont parfois des tables et chaises où on peut s’asseoir le temps de manger ce qu’on a acheté … le concept s’est un peu exporté en asie, mais pas trop en europe si aux US ou les tentatives d’implantation n’ont pas fonctionné (ou alors avec un concept et une qualité de service dégradés).

Bref, nuit et soirée se passent.

Première journée, samedi 18 octobre 2025

Je commence par explorer le temple de Senso-ji qui est juste à côté de l’hôtel. Premier vrai contact avec l’ambiance de la ville. Il y a beaucoup de touristes dans ce quartier … même si c’est beau et que je suis content de voir ça, tant de monde c’est pas ce que je préfère …

Du coup j’enchaîne comme prévu par le Sky Tree, cette tour de 634m qui domine tokyo. Tout est organisé pour que les touristes puissent monter et admirer le panorama. Files d’attente hyper structurées, ascenseurs ultra rapides, chemins balisés … mais ça vaux le coup, ce jour là j’avais une visibilité de moins de 30 km. Pas assez pour voir le mont Fuji, mais suffisamment pour avoir un beau panorama 🙂

Puis j’ai rendez-vous le soir avec l’ami d’un ami, qui habite au Japon depuis plus de 20 ans. Le rendez-vous est à Shibuya, aussi je décide d’aller visiter un temple pas loin, le Meiji-jingu. Le lieu est immense, et de le savoir ainsi préservé en plein milieu de la cité tentaculaire qu’est tokyo me laisse rêveur. Il y a un respect du sacré ici. Et cela se voit, la nature est belle, les corbeaux croassent et les araignées pullulent (cf. chapitre sur les temples). Et il règne dans ce sanctuaire une atmosphère sacrée, que je retrouverais dans plein d’autres endroits. Mais, ici, en ville, au coeur de Tokyo … ! C’est touchant …

Puis je me rend à mon rendez-vous sur la place centrale de Shibuya, un samedi soir … le lieu est envahi par des jeunes qui sont de sortie. J’y retrouve Gaëtan, et nous passons la soirée ensemble à bavarder … C’est super intéressant d’avoir ses points de vue et c’est une belle façon de conclure ce premier jour. Néanmoins, c’est le dernier jour où je parle à un étranger volontairement, ensuite j’essaierai de ne parler que japonais, autant que possible …

Deuxième journée, dimanche 19 octobre 2025

C’est déjà mon dernier jour, le lendemain je prendrais un bus pour le mont Fuji.

Un peu fatigué encore par le voyage et le décalage, horaire, et ma grosse journée de la veille. Du coup je vais au musée national de Tokyo qui n’est pas très loin de mon hôtel. Je passe par le jardin d’Ueno et me perd un peu en explorant les rues … Tout cela me prend la journée finalement. Le musée est ok, les jardins ok aussi, pas la journée la plus intense qui soit, mais bonne transition avant de sortir de cette mégalopole.

Suite : Fujisan 富士山

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